Louis Gevart est critique d'art et membre de l'AICA. Docteur en histoire de l'art, anciennement chargé de cours à l'École des Arts de la Sorbonne (Paris 1) et à l'École du Louvre, il écrit régulièrement pour le
site beauxarts.com, au contact d'artistes actuels. Polygraphe et amoureux de la Scandinavie, il lui arrive de se saisir du pinceau ou d'une guitare pour être artiste à son tour.
Votre musée préféré : Le Rijksmuseum Kröller-Müller à Otterlo (Pays-Bas). Une incroyable collection entourée du plus beau jardin de sculptures d'Europe, nichée au cœur d'un parc national. On y accède grâce à des vélos laissés en libre-service. Plus qu'une visite, c'est un pèlerinage !
Si vous étiez une œuvre d'art, vous seriez : Nuit arctique (1968-n° 12) d'Anna-Eva Bergman, pas seulement parce que mon cœur penche vers le Nord, mais pour le mystère qui embaume la toile, où l'on sait où s'arrête la nuit et où commence le jour… mais si j'étais une sculpture, je serais
L'Homme qui marche de Rodin (1907) et si je devais passer des heures devant une toile, ce serait
No. 1 (1964) de Mark Rothko, un grand monochrome noir au Kunstmuseum de Bâle.
Vos livres de chevet : L'Écume des jours de Boris Vian,
La Faim de Knut Hamsun,
Ubik de Philip K. Dick,
Les Choses de Georges Perec… Mais aussi
La Maison dans les bois d'Inga Moore, pour en répéter et en transformer les dialogues, jouer à cherche-et-trouve avec mes filles.